Sortie classique à Mégevette (19/03/2023)

Alors : ne vous Gourniez pas, ce CR illustre la sortie classique du club à Megevette, en remplacement de celle prévue à Gournier, vu que les conditions météo étaient incertaines pour se balader sans risque dans une rivière souterraine de surcroît !
Alors tout d’abord, commençons par voir ce qu’il restait comme effectif ?
– Jean François – Stephane – Hugues – Denis & Delphine – Kevin, un p’tit nouveau, (copain d’André) et moi même – André votre serviteur ! Tous bien motivés pour se frotter à cette petite cavité ma foi fort sympathique…
 
Alors côté bilan carbone : je dirais excellent, 2 voitures pour 7 personnes c’est quand même très bien, enfin… Disons moyennement bien, car les 2 voitures en question sont des vieux 4 x 4 brûlant du bon vieux gasoil…
 
Une fois arrivés sur place,  on se change, on s’équipe, on monte et on attaque la traversée… Oh là les gars, doucement, revenons un peu en arrière… Eh,  t’a pas un torse en rab par hasard,  ah, pis une poignée dès fois, avec un skif à vis ? Tiens, j’ai une paire de chaussons néo, tu la veux. Et puis encore, t’as bien un casque et une frontale, une longe double ? Bon, on est prêt, on n’a rien oublié, on y va ? Ah oui ! j’ai aussi une paire de genouillère en plus, qui la veut… ? Ouf ! on arrive finalement à attaquer la côte (raide) jusqu’à l’entrée haute (N° 1).

Où est-ce que j’ai bien pu foutre ce truc ?

L’entrée haute

 
Aller, petite anecdote avant de plonger sous terre, Delphine qui a la snife, réclame un mouchoir à Denis, celui-ci fouille dans son kit et lui sort un magnifique caleçon orange bien délavé avec un joli trou au cul, comme quoi la nature est bien faite, il lui tend, celle-ci tourne et retourne la chose entre ses mains d’un air dubitatif, tachant de trouver un endroit où le tissu n’est pas trop fragilisé par l’utilisation intensive de son propriétaire et par tout ce que vous pourrez imaginer, mais si, allez y, lâchez vous, ça vous changera de la bataille pour les retraites !
Ayant été certainement un preux chevalier dans une vie antérieure, je lui tend un (vrai) mouchoir en papier neuf, enfin un sourire s’épanouit sur le visage quelque peu contrarié de Delphine, bref tout rentre dans l’ordre, le calcif retourne gentiment dans le kit ce qui nous permet de nous enfater dans la cavité, qui commençait sérieusement à s’impatienter.
 
JF avait imaginé faire un peu d’apprentissage technique pour nos deux nouveaux, avise, un peu après l’entrée une corde qui tombe d’une paroi lisse et glissante, nécessitant l’usage de la poignée, chic !
Il me semble qu’en haut, un puits nous permettrait de faire un rappel accédant au niveau inférieur. JF monte, redescend par une corde à noeud, remonte, et fini par se retrouver derrière nous ! Ok, tout le monde redescend, il n’y a pas de rappel là-haut…

La remontée sur corde vers un puits, dans tes rêves mon gars !

On encape la suite, tout baigne, enchainement de petits passages bas plein de flotte et de gadoue, quelques bottes se remplissent ! P’tain elle est froide !

P’tit passage bas mouillant !

Quand je vous disais qu’il était sympa ce trou…

Les passages se succèdent, bien tout comme il faut, petits pas d’escalade et de désescalade, re-passages bas plein d’eau, aller on se retrempe, soit les pieds, soit le fion, soit autre chose selon comment on passe, puis, la configuration change, c’est très varié dans ce trou, on passe par un grand méandre sur mains courantes, ça tourne, ça monte, ça descend, pour enfin arriver au grand laminoir toboggan, superbe passage tout lisse, poli par des milliers de culs, puis l’échelle et la petite remontée dans une trémie stabilisée qui donne accès à la sortie.
Ah non ! Stop, on va pas manger dehors, sous la flotte ! Ah bin oui, on veut manger sous terre, alors on redescend jusqu’à un bout de salle, ou l’on sort le casse dale tout en évoquant le secours mémorable d’un certain André victime de son succès il y a qq années, Denis et Hugues s’en souviennent très bien, 6 heures pour me sortir jusqu’à l’entrée N° 1…

Jusque là, tout va bien !

 
On commence à se les cailler, alors on encape la trémie, descente jusqu’aux voitures et miracle, le temps que l’on se change, grand soleil. Un peu plus haut dans le champ, une magnifique hermine toute blanche s’amuse à sauter, se cacher, courir dans l’herbe verte, apparemment très contente d’elle même et du spectacle qu’elle nous offre…
 
Retour tranquille avec une pause bouffe, café à Viuz en Sallaz, pour finir au club le jet dans la main au lavage du matos…
 
Conclusion, ça ne vaut peut être pas Gournier, mais ça fait toujours du bien de faire un p’tit tour sous terre…
 
La suite en photos, merci Stéphane… Et à très bientôt pour de prochaines aventures.
 
André et Cie.