Mardi 6/08/24
Il y a un bail que nous ne sommes pas revenus; avec toute l’eau qui est tombée en ce début d’année, le siphon n’a pas désempli. Avec le retour de la chaleur, enfin des sorties sans risque.
Clément est libre, Kevin aussi. On se donne rdv à 17h sur le parking. En montant, les différentes résurgences ne coulent plus, c’est bon signe.
Arrivés devant l’entrée, un courant d’air bien frais nous réjouit. Le siphon est désamorcé, mais des milliards de milliards de gros moustiques ont squatté la grotte: il y en a partout ( une étude serait très intéressante ). Comme dans les films d’horreur, ils sont en grappe noir au plafond et quand on les éclaire, des nuages vivants se décrochent et viennent sur vous, vous tournent autour, un vrai film d’Hitchcock !
Surtout ne pas ouvrir la bouche !
La Boulange
Clément nous raconte la suite:
Le courant d’air est très frais dès l’entrée et l’on peut mettre nos bières en mode réfrigération. Le premier siphon est complètement vide. Nous pouvons donc accéder par la galerie basse vers le boyau qui donne accès à la première. Nous faisons le ramping qui a été considérablement agrandit. Une fois au boyau ; il faut déblayer. Je m’enfile à l’avant et je passe les blocs à mes camarades.
Une fois l’opération déblayage fini je retourne chercher un tuyau pour faire baisser le niveau d’eau car il me semble qu’il y a beaucoup plus d’eau que la dernière fois. Nous désiphonons la gouille mais il faut reconnaitre que l’écoulement est très faible du fait de la faible pente. Je tente quand même un passage au-dessus du lac terminale dans le boyau. Je me trempe intégralement puis renonce. Il faut faire baisser le niveau. Kevin part donc chercher un second tuyau qui celui-ci est bien plus long. Le désiphonnage fonctionne cette fois ci à merveille. Didier installe l’entrée du tuyau au plus profond qu’il peut. Sur ces entrefaits : nous rentrons chez nous. Nous laissons des affaires sur place car nous reviendrons demain pour passer la gouille qui sera vide. On sort de la grotte bien après 21h. La nuit tombe. La première : c’est donc pour demain !