Date : samedi 6 août 2022
Massif : Veyrier
Cavité : réseau Suzz
Météo : beau, sécheresse, canicule
Participants : Didier ML, Alain Go, Guy M, Hugues F.
Préparation de la sortie les jours précédents par la Boulange, qui a lancé le pompage (il est bien lui !).
Puissant courant d’air soufflant à l’entrée.
Nous nous scindons en 2 équipes : La Boulange et Alain vont dans le réseau « aval » regarder si une vasque repérée par le passé s’est par chance asséchée avec la sécheresse. Guy et moi allons escalader le puits du fond pour voir s’il y a un amont praticable (en tout cas, il y a de l’eau qui tombe du puits).
Depuis l’année passée, évidemment les balles de ping pong de la partie basse du siphon des tortues luths ont sauté. La balle dans la galerie avant la salle à manger n’a curieusement pas bougé. Celle dans la salle à manger n’a pas bougé. La balle de ping pong au début de l’aval (à droite du chateau d’Aimée) a elle aussi logiquement sauté.
Le passage des tortues luths est largement ouvert cette année, mieux que lorsqu’on est obligés de creuser :-). Nos traces ayant été effacées par l’eau, on retrouve un sentiment de première.
A noter : peu avant le passage des tortues luths, sur la droite en descendant, il semble y avoir un petit départ avec un peu de courant d’air. Il faudrait creuser le sable et les graviers pour vérifier (c’est du bon côté vis à vis du pendage).
Le courant d’air encore puissant au passage des tortues luths n’est pas retrouvé ensuite. Les grands volumes ne facilitent il est vrai pas son suivi…
Le puits du fond est escaladé sur 20m. Vive la barre Raumer ! Il ne reste que quelques mètres pour atteindre son sommet. Il semble y avoir une arrivée. Des lames et courbures des parois ne permettent toutefois pas de bien voir. Y retrouverons nous le courant d’air ???
Je laisse une corde en fixe sur double amarrage, ainsi que 5 de mes plaquettes d’escalade perso, pour la fin de l’escalade lors d’une prochaine session.
A la descente de l’escalade, je m’aperçois qu’une autre corde arrive sur un palier non loin de mon axe. En pendulant, j’arrive à l’attraper et je jonctionne les 2 voies. A priori cette corde n’a pas été descendue lors de sa mise en place. Elle pourra servir éventuellement la prochaine fois.
On retrouve nos 2 collègues à la sortie. Ils nous informent que la vasque de la partie « aval » est toujours remplie et qu’il n’en sort aucun courant d’air. Cette vasque serait-elle en équilibre avec le Fier ?
Suite au prochain épisode…