Le sérail, passage de flambeau dans les Pleureuses

C'est le fond que nous avons escaladé sur 25m.

Dimanche 11 décembre 2016 … nous sommes cinq à monter en direction du SERAIL : Céline (remontée comme une pendule et prête à en découdre avec le sérail), Yannick, Jean-François, Bernard (narrateur) et Laurent du SCA.

C’est un peu une sortie « passage de flambeau » entre les vieux du club qui on plutôt lâché l’explos de ce trou et les derniers arrivés qui cherchent un terrain pour s’exprimer. Aussi c’est la bonne occase pour leur montrer les zones à explorer.

Pour ma part, je ne suis pas allé au SERAIL depuis juin 2008 avec Didier et Antoine.

Nous étions allés jusqu’au puits de SOLIMAN voir le siphon et descendre le puits du SULTAN, 20 m avant celui de SOLIMAN 8ans déjà !

 

Nous sommes cinq à faire des plans (du parm)

  • L’escalade dans l’éboulis fait environ 25 mètres dit Jean-François et les blocs sont énormes si cela débouche ça promet…
  • Et tu crois que ça va ou ? demande Yannick
  • D’après la topo sous le moucharabieh je vous montrerais l’endroit après le cercueil

Yannick  est une nouvelle recrue du club, quant à Céline sa réputation n’est plus à faire on l’a vu à l’œuvre dans les lutins.

Laurent est  un spéléo du SCA que JFR a invité.

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Resituons l’action :

Janvier 2016, Jean-François était revenu dans ce secteur à la recherche d’une galerie oubliée après sa découverte en 2005. Elle n’avait pas été topographiée et la légende disait que les inventeurs s’étaient arrêtés sur rien. Lors de la dernière sortie, une galerie avait été topographiée (voir CR précédent sur le blog) et plusieurs suites possibles entrevues. La plus importante consistant en une escalade d’une vingtaine de mètres dans un gros volume. C’est l’objectif premier de la sortie d’aujourd’hui.

Sur le parking nous rencontrons des chasseurs avec une bonne chasse, un chamois de quatre ans mais qui ne vieillira pas plus.

Nous arrivons au bord du puits, il fait beau et la neige est disséminée,  nous descendons il est 10 heures.

Dans la première salle en bas du puits aucune  concrétion de glace,  les passages glaiseux sont secs puis le cercueil, le grand chaos, nous arrivons en bas du petit puits. Avant le passage des pleureuses, il y a une galerie non explorée … Je la voyais plus grande… mais au bout de 15 mètres elle est à agrandir ce sera pour une autre fois. Le courant d’air n’est pas très fort.

Nous nous engageons dans les pleureuses. Etonnant, il n’y a presque plus d’eau, les parois sont sèches, rien à voir avec la première explo d’il y a dix ans (Mimi/Jerry vous pouvez revenir). Nous arrivons au mono spit, une petite salle, la petite cascade d’il y a dix ans ne coule plus elle aussi.

Nous arrivons à l’embranchement là où je m’étais arrêté, à gauche le plafond se relève et fait place à une galerie de 1,20 mètre de large. Au bout une salle avec un gros éboulis et de gros blocs sur plus de 20 mètres de haut… premier point à élucider ce sera l’affaire de JFR et Yannick. Il est midi et quelques cailloux, nous décidons de manger au pied de l’éboulis.

Il y a un courant dimg_7483’air important bon présage nous semble-t-il !

Céline, Laurent et moi nous allons revoir l’autre branche : un méandre assez haut au bout de quelques mètres nous nous engageons dans un carrefour à gauche le méandre fait place à la base d’un puits remontant visible sur une quinzaine de mètres de haut assez large pour trois. En face un passage remontant. Céline, Laurent et moi l’empruntons et nous débouchons dans un autre puits remontant avec en haut un méandre assez large. Il y a une escalade à faire mais sans matériel nous abandonnons. Nous verrons ça à la prochaine sortie.

Nous reprenons la branche déjà explorée il y a une année par jean François et d’autres compères du département. Très beau méandre étroit assez haut ou nous passons beaucoup de temps. Deux points sont à revoir mais là aussi nous n’avions pas de matériel avec nous, et le temps passe très vite; il est déjà 16 heures.

Nous rejoignons « l’équipe de choc » ils sont en train de fureter dans l’éboulis à 25  mètres de haut est aucune suite possible le courant d’air se perd en bas dans l’éboulis. JF et Yannick déséquipent et c’est le retour vers l’air libre.

Au retour, dans les pleureuses, Laurent s’engage dans le méandre et se coince. Pourtant à l’aller il était passé sans problème… allez savoir ! Peut-être que le méandre s’est refermé si si je l’ai lu.

Nous ne sommes pas déçus de notre sortie ce fut très beau, nous avons résolu 2 points d’interrogation. Il faudra revenir continuer l’explo du secteur mais ça, ce sera une autre histoire.

Nous sortons vers 19 heures sous le ciel étoilé. Nous n’aurons pas profité du soleil encore une fois. Encore une bonne sortie, le Sérail reste assez physique même si on est pas très profond ni très loin de la surface.

TPST: 9 heures

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