Date : vendredi 10 février 2023
Massif : Parmelan
Cavité : Amnesique
Météo : beau et froid le matin
Participants : Hugues tout seul (c’est pas bien, je sais)
TPST : 1 h ?
L’objectif de la sortie est d’aller vérifier que le courant d’air est bien aspirant en hiver (confirmation qu’il s’agit d’une entrée basse, et donc qu’il y a une sortie haute en altitude) et d’étudier à l’aide d’un fumigène si l’aspiration ne se fait pas par la partie basse du réseau.
Départ de la route de Bois Brulé à Villaz. La route est glacée, mais ça monte assez haut tout de même (en faisant gaffe à la descente). Montée à pied sur une maigre neige très compactée et glacée, où on cherche l’équilibre à chaque pas.
La montée de la pente raide sous la falaise s’effectue crampons aux pieds et piolet à la main. Si la neige ne tient pas bien, heureusement les crampons et le piolet mordent bien dans le sol gelé en dessous.
Le trou aspire fort, ce qui confirme la logique attendue. Dans le boyau des mineurs (issu d’un long et patient travail mené il y a quelques années par André avec l’aide de certains d’entre nous), le courant d’air ronfle même.
Un fumigène déclenché juste avant le ressaut étroit menant à la salle montre que le courant d’air file en majeure partie tout droit à travers les blocs vers la salle. Rien ne semble aspiré ce jour çi par le boyau du bas (qui s’ouvre dans le plancher et qui a été élargi par André lors d’une précédente sortie). Là encore, cela confirme la logique attendue.
Dans la salle par contre, le volume est suffisamment grand pour que les fumées stagnent et mettent du temps à s’évacuer (à noter qu’une stratification de la fumée est clairement visible, et que le bouchon met du temps à remonter).
La fumée d’un deuxième fumigène déclenché au fond de la salle, au pied du ressaut qui mène aux grands puits, a du mal à s’évacuer.
Retour d’expérience : les fumigènes 1 minute des magasins d’article de fête ne sont pas vraiment efficaces dès que les volumes sont grands.
A noter qu’il y avait dans la salle de magnifiques tapisseries et tapis de cheveux de givre, atteignant parfois près de 15cm de long, avec des figures féériques. Je m’en veux de ne pas avoir pris d’appareil photo.
Sortie du trou en milieu de journée.